La météo mène la danse sur les prix des céréales

Sur les céréales, « l’élément clé reste la météo et l’évolution des modèles puisque cette semaine est relativement pauvre en rapports », souligne Argus Media-Agritel.

En Russie, le retour des précipitations ne semble pas être suffisant en quantité pour sauver les potentiels de blé d’hiver. « Dans le même temps, les modèles affichent un excès hydrique sur les zones où les blés de printemps prédominent », ajoute le cabinet. En Europe et notamment en France, la situation continue de se détériorer, avec un manque de luminosité qui se rajoute aux précipitations.

Sécheresse au Mexique

En maïs, « le doute s’installe » sur la capacité des producteurs américains « à terminer rapidement les travaux de semis ». En effet, des précipitations importantes sont recensées dans la Corn-Belt. Le Mexique a, de son côté, subi « une de ses pires sécheresses », qui occasionnera certainement un besoin important en importations. « Cela fait naturellement les affaires des Américains qui conservent une bonne dynamique vers cette destination », conclut Argus Media-Agritel.

Jeudi 30 mai 2024 sur Euronext, la tonne de blé clôturait à 258,50 € (–4,75 € par rapport à la clôture précédente) sur l’échéance de septembre et à 264,25 € (–4,25 €) sur l’échéance de décembre. La tonne de maïs clôturait, quant à elle, à 223,50 € (+8,50 €) sur l’échéance de juin et à 224,00 € (–3 €) sur l’échéance d’août.

Ce vendredi 31 mai, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé s’établissait à 261,50 € (+3 €) sur l’échéance de septembre, et à 267 € (+2,75 €) sur celle de décembre. Le maïs, quant à lui, se présentait à 220 €/t (–3,50 €) sur l’échéance de juin et à 226,50 €/t (+2,50 €) sur août.